Le samedi, c’est face aux Hoplites d’Ambiani que les grenoblois ouvrirent le bal. Adversaires de longue date, les rencontres face aux Amiénois sont en général synonymes de matchs accrochés et serrés, la dernière défaite remontant à 2009.
Cédric ouvre très rapidement la marque suivi par Thomas, recrue fraichement débarquée dans l’équipe. Mais l’Hoplite,coriace, ne se laisse pas faire, et remonte rapidement au score, 2 partout. Grenoble réagit, et c’est Colin, qui, du milieu de terrain, punit le gardien d’un tir dont seul lui a le secret ! Le premier tiers n’est pas encore fini que Stéphane dégomme la lucarne gauche. Après 20mn de jeu, les tigres mènent 4-2.
Le second tiers démarre, et les tigres ne lâchent rien ! Grosse pression, et gros travail défensif des alpins. Sur une action en attaque, Cédric perd la balle : « c’est pas grave mon grand ! » lance le coach. Il faut dire que le jeune joueur formé chez les tigres réalise une très bonne performance ! Les amiénois sont tenus en échec, et les esprits s’échauffent… Colin en fait les frais lors d’un vol plané par dessus le rink. La réaction des arbitres ne se fait pas attendre, 2mn de pénalité contre l’auteur de ce méfait. Les grenoblois en profitent pour tenter des actions aussi spectaculaires les unes que les autres. Mais la réponse n’est pas toujours là où on l’attend.. Sur une action solo, Amiens remonte à une longueur de Grenoble. Seb a beau faire barrage sur la première action, il ne pourra rien faire face au rebond. A croire que les Amiénois préfèrent jouer en infériorité, c’est cette fois-ci Cédric qui se fait bousculer. Amiens se refait pénaliser, mais cette fois-là, c’est Guillaume Mirabel qui en profite pour rajouter sa pierre à l’édifice. Grenoble mène alors 5-3 à l’aube du troisième tiers.
Les 20 dernières minutes laissent place à un match toujours aussi accroché, et Grenoble s’offrira même le luxe de dominer 6-3 ! Mais voilà, Amiens n’est pas un adversaire facile… Les actions s’enchaînent, et les tigres encaissent. L’adversaire sort son gardien et dégote le match nul in extremis.. Grosse déception pour l’équipe qui passe si près de la victoire.
Bref, il n’y a pas mort d’hommes, et ce fut un beau match tout de même. Ne nous laissons pas abattre et repartons de l’avant ! Sur la route de l’hôtel de Suresnes, Stéphane joue les guides touristiques au volant de son solide 4×4 allemand. Louvre, Tour Eiffel, Place Vendôme, Champs Élysées, et pour finir.. Bois de Boulogne !
Les ventres sont vides, mais campanile est là pour les remplir ! Certains font « ami-ami » avec Cécile (la serveuse trilingue) autour de crevettes et autres bulots. Cette dernière promet 15% de réduction sur son menu si on se montrait sage !
L’heure est à la rigolade. S’en suivent quelques bières puis, l’esprit joyeux, les tigres s’en vont se coucher.
Après une bonne nuit de repos, suivie d’un petit déjeuner fort copieux, les tigres se présentent sur le terrain, la motivation gonflée à bloc ! L’adversaire du jour n’est autre que le PUC, équipe redoutable habituée des phases finales.
Le match est engagé ; des deux côtés les joueurs donnent tout ce qu’ils ont. C’est le PUC qui ouvre le score, suivi par Ptigui qui vient égaliser lors du second tiers temps. Les gardiens se font de belles frayeurs, pour le plus grand bonheur des supporters parisiens venus en masse ..!
Sur un tir raté, qui se transforme en lob chanceux, les locaux reprennent l’avantage peu avant la fin du second tiers. Mais le tigre est pugnace et lui non plus n’abandonne jamais !
Au cours du dernier tiers, Lionel, sur une action confuse, réussit à ramener les équipes à égalité !
« Il reste 2mn46 » crie alors l’arbitre. Dans un moment d’euphorie, Ptigui s’essaye à une blague : « et combien de centièmes ? ».
Les deux minutes restantes sont éprouvantes pour le public ; les équipes s’enflamment et les actions dangereuses se succèdent de part et d’autres du terrain.
Francesco, Nordiques et fan des Tigres ….